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Aug 16, 2023

À l'approche de l'annonce de la promotion 2023 par le Temple de la renommée du hockey, le mercredi 21 juin, nous présenterons le profil de huit candidats pleins d'espoir. Chaque profil de joueur aidera à répondre à une question percutante sur le HHOF et à quoi devrait ressembler l'adhésion à l'honneur le plus exclusif du jeu.

Un homme en costume sombre est assis devant un micro et répond calmement aux questions des journalistes. Il ne sera pas confondu avec un homme politique ou un directeur d'école. Son physique ciselé se démarque. Son visage porte les traces d'une vie passée. Ses yeux perçants ont percé un trou dans votre âme. Les réponses lors de cette conférence de presse sont sincères et pertinentes, sans la moindre rhétorique.

Une chose est claire… cet homme est la personne la plus cool de la pièce.

Rod Brind'Amour tient le tribunal à contrecœur après que ses Hurricanes de la Caroline ont méthodiquement battu les Devils du New Jersey 6-1 lors du quatrième match de leur série éliminatoire de l'Association de l'Est. Bien qu'il n'ait pas participé à un match de la LNH depuis 13 ans, sa légende grandit au fil des matchs, des séries et des saisons. Cela nous amène à la question actuelle du Temple de la renommée du hockey : la vie publique d'un ancien joueur à la retraite change-t-elle la façon dont nous percevons sa carrière de joueur ?

Les classements High Noon sont l’équivalent des classements mondiaux de golf ou de tennis – uniquement pour le hockey. Le High Noon d'un joueur répond à la question : « Où se sont-ils classés à leur meilleur niveau dans la LNH à leur poste ? »

La longue carrière de Brind'Amour appartient à une capsule temporelle de l'évolution de la LNH. Ayant fait ses débuts à 19 ans à Saint-Louis, il prendrait sa retraite en Caroline à l'approche de son 40e anniversaire. Entre ses 1 643 matchs de saison régulière et de séries éliminatoires ? Neuf équipes d'expansion, deux lock-out, une baisse de 22 % des scores dans la LNH, une augmentation des salaires des joueurs et un plafond salarial.

La longévité mise à part, comment Brind'Amour s'est-il classé à son meilleur niveau dans toute la ligue ?

Dans High Noon, il atteint le 32e rang des meilleurs attaquants de la LNH. Du point de vue du HHOF, c’est un coup de poing. Ou dans le cas de Brind'Amour, un coup de poing dans son noyau dur qui vous foule le poignet. Sur les 61 attaquants de la LNH intronisés après l'expansion, seuls deux joueurs atteignent un sommet plus bas : les spécialistes défensifs de tous les temps Bob Gainey (#111) et Guy Carbonneau (#82). Aucun autre attaquant du HHOF n’a un High Noon inférieur au #16. Placer Brind'Amour dans cet échelon supérieur des artistes défensifs, une piste que nous explorerons bientôt.

Même si vous êtes membre de l'équipe Rod, il est difficile d'affirmer que, sur le plan de la réputation, il était parmi les meilleurs à un moment donné. Statistiquement, ce n'est pas possible.

Le système Pidutti Point Share (PPS) mesure la valeur HHOF d'un joueur en un seul chiffre complet. Le score PPS d'un joueur est classé en fonction de la norme HHOF pour son poste et son époque.

Le PPS de Brind'Amour de 210 est en deçà de la norme avancée moderne du HHOF (235). Il est possible que cela sous-estime ses contributions étant donné les limites des données défensives. C'est une ascension difficile pour que Brind'Amour soit considéré comme le prochain meilleur choix – il y a un énorme 33 attaquants éligibles devant lui.

Son score en carrière (70) est une note respectable, à égalité au 39e rang parmi les 61 attaquants élus après l'expansion. Jouer aussi longtemps se fait au détriment de l’efficacité. Seuls quatre des 61 attaquants du HHOF se classent en dessous du score de Rod in Pace (56), ce qui suggère qu'il a accumulé de la valeur en carrière sans maintenir un niveau de jeu constamment élevé. Quant à son score Peak (72), la meilleure séquence de sept saisons de Brind'Amour est peu flatteuse historiquement. L’attaquant moyen du HHOF obtient un 99 en pointe. Son Peak serait cinquième à partir du bas, coincé entre Bernie Federko (74) et Clark Gillies (66).

En ce qui concerne les séries éliminatoires, Brind'Amour obtient un bon bonus de 15 points (maximum 30). C'est le résultat de sa contribution à la Coupe Stanley (+10), plus une augmentation (+5) après avoir atteint cinq finales de conférence, trois finales de Coupe et un record de 13 buts en séries éliminatoires à Philadelphie en 1997. Sur la scène internationale, le Canada a perdu seulement quatre des 14 épreuves meilleures contre meilleures, mais Brind'Amour l'a vécu à deux reprises : la défaite en Coupe du monde de 1996 contre les États-Unis et les humbles Jeux olympiques de Nagano de 1998. Même si les sélections sont un compliment, sa prime internationale est nulle.